Lionel MARTY
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Quartier autrefois populaire et vivant deviendra no man’s land. Tags, graffs, fresques restent seuls pour introduire rythmes et vie. Pour combien de temps encore ? Culture venu d’ailleurs a remplacé la sortie d’usine. L’arrêt de bus comme stoppé en pleine nature, abandonné. Une culture ouvrière a disparu provisoirement remplacée par un esthétisme d’outre atlantique. Ces friches donneront-elles naissance, à l’image de la jumelle de l’autre rive, à une ville « néo-stalinienne » ? . Hommes et échanges sont-ils condamnés au nom de la modernité et de la sécurité ? Lionel MARTY, l’auteur de ce parcours photographique à la Bastide semble le redouter.