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Un Visible à Bordeaux

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10 janvier 2007

SMATC

Parcours  aux 5 regards. Itinéraires balisés au coeur des quartiers les plus emblématiques de la ville et partout soucoupe, chaussures, planches, bateau, vélo, moto, banderoles, façades, échoués. Pas de sens? Si, mais il est interdit de franchir le panneau. Instants suspendus. Quelques éclats de rire, un envol, des jeunes filles-nonnes prêtes à marier.Miroir.Cinq instants dans une ville en bulles de verre. Ceci n'est pas une prison nous disent Stephane, Karine, Fred, Jean-Sébastien, Pierre-Yves, Anna mais qu'est ce donc alors?

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10 janvier 2007

Christophe BOERY

Oeil de poisson pour oeil de lynx. Ville pour touristes. Solitude. Ville avec usagers habituels. Solitude. Solitudes juxtaposées. Les regards ne se croisent pas. L'Autre ne voit pas l'Un et l'on voudrait que cela fasse une ville! Il est vrai qu'avec une mairie à grille, le passant ressemble plus à une ombre qu'à un être de chair et de rire.  Quand l'architecture ne sait plus si elle est d'ici ou d'ailleurs à laquelle de ses  identités l'homme se raccroche-t-il? Au mélange Gascoun, italo-américain nous répond Christophe BOERY, il suffit de regarder les chaussures, les voitures et les cieux et tu sauras d'où tu viens... Voire!

10 janvier 2007

Georges ZIMMER

Sourires de filles africaines, habitant accoudé à sa fenêtre, T.shirt Japan et étales de pâtes italiennes voisinent, s’acoquinent. Les passants rient, la rue vit avec Georges ZIMMER. Le regard vibrant d’un africain sur la ville comme une empreinte laissée par cette Afrique que l’on sait bien vivante sur une ville que l’on ne soupçonne pas toujours de contenir cette énergie. Question de regard ?

10 janvier 2007

Lucie DUJARDIN

Lucie DUJARDIN, semble répondre, en écho, aux interrogations de Michelle PASQUINE. Gospel ! Gospel sur la ville. Spectacle des chanteurs venus de tous horizons offerts à la ville et à ses passants, public ébahi, même joie, même mouvement, débordements dans l’espace public en capharnaüm. La vie est là !
La vie est donnée aux plus démunis. Visages marqués contrepoint du dos troublé dans la solitude de l’étudiante. Des lieux et des hommes disparaissent.
Si la photo capte l’éphémère, elle lui offre également une forme d’éternité.
De quelle culture parle-t-on ? De celle qui brûle ou celle que l’on fait brûler ?

10 janvier 2007

Michelle PASQUINE

Michelle PASQUINE a voulu cerner, par l’image, sa démarche intellectuelle autour des diverses acceptions du mot culture. La culture des cultureux, celle qui défile de la musique savante au marathon de la photo numérique, celle qui fait la part belle aux « agiteurs d’idées » marquétées, celle qui mélange allègrement exposition d’art, fruits et légumes dans un même espace, musiques un tantinet destroy et indigènes en pleine solitude contemporaine, bibliothèque publique glacée, temple Zen et livres sacralisés dans l’intimité… Spiritualité en ouverture, spiritualité en clôture…
Peut-il y avoir culture sans fondement spirituel ?

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10 janvier 2007

Rachid JEBLI

Comment traiter de l’interculturalité dans une ville au moyen de photos qui par définition sont statiques? Réponse : en regardant le travail de Rachid JEBLI et en l’écoutant défendre avec conviction que « seule  l’introduction de l’humain et de l’animal peut rendre compte des cultures ». Couple droit sorti de quelque médina bordelaise, femme portant foulard accoudée au bar à l’accent écossais, espace public maltraité mais humanisé du petit café du matin, la porte délabrée elle même nous parle d’afrique.

10 janvier 2007

Lionel MARTY

Quartier autrefois populaire et vivant deviendra no man’s land. Tags, graffs, fresques restent seuls pour introduire rythmes et vie. Pour combien de temps encore ? Culture venu d’ailleurs a remplacé la sortie d’usine. L’arrêt de bus comme stoppé en pleine nature, abandonné. Une culture ouvrière a disparu provisoirement remplacée par un esthétisme d’outre atlantique. Ces friches donneront-elles naissance, à l’image de la jumelle de l’autre rive, à une ville « néo-stalinienne » ? .
Hommes et échanges sont-ils condamnés au nom de la modernité et de la sécurité ?
Lionel MARTY, l’auteur de ce parcours photographique à la Bastide semble le redouter.

10 janvier 2007

Grégoire JEANNEAU

Grégoire JEANNEAU, dans sa série, a privilégié le contraste des cultures au dialogue. Pas de choc mais plutôt un regard qui met en perspective, échoppes et immeubles collectifs, batiments historiques valorisés par des éclairages qui se veulent savants et skates parcs improvisés dans l’ombre d’une nuit épaisse, culture officielle ET culture à l’arrache des tags. Ephémère contre historicité ? Cette juxtaposition de 2 mondes peut-elle donner naissance à une nouvelle culture de la ville ?

10 janvier 2007

Hélene VALENZUELA

Portraits au travail, dans l’intimité, dans la rue ou dans les lieux de rencontres débordant sur l’espace public. Un parcours composé en Noir et Blanc d’où se dégage une tranquille assurance de la part des portraiturés servis par la bienveillance solide de Hélène VALENZUELA, l’auteur de ces photographies. Certaines d’entre elles, furent exposées à la Biennale d’art contemporain de Dakar. Parti pris positif et généreux sur une immigration ?

10 janvier 2007

Audrey CHASNARD

 

Poubelles débordantes des quartiers populaires, poubelles « comme à la parade » devant les immeubles résidentiels, enseigne bariolée au « goût de la paix », cour intérieure baroque où il a fait bon partager entre amis et voisins, Bacalan en fin de course, à moins qu’une mort tranquille attende bateaux et vieille femme à casquette, entre végétation improbable et soda américanisé où  se situe le véritable danger?
Audrey CHASSENARD nous a proposé une ville mise à nu qui va jusqu’à faire sécher ses pantalons aux fenêtres. Que peut-on comprendre ?

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